Il y a quelques semaines, en discutant cryptos autour d’un café matinal, j’ai réalisé à quel point la montée d’Ethereum pouvait faire vibrer la communauté. Entre analyses techniques et anecdotes de traders, l’enthousiasme est palpable… mais chaque avancée cache ses propres défis.
ETH reste au-dessus du prix réalisé – L’art de lire entre les lignes
Lorsque le cours d’Ethereum a franchi les 1 900 $, un signal haussier rare s’est déclenché : le prix spot dépasse désormais le prix réalisé, c’est-à-dire le coût moyen d’achat des ETH en circulation. Concrètement, cela signifie que la majorité des portefeuilles sont désormais profitables, libérant un sentiment de confiance chez les investisseurs .
Chez Binance, on observe d’ailleurs des sorties maîtrisées d’ETH : les gros porteurs vendent par tranches, sans précipitation ni panique, un signe que le marché digère ces prises de bénéfices sans effondrement brutal. Parallèlement, la récente mise à jour Petra, qui intensifie le mécanisme de burn (destruction) des tokens, crée une rareté artificielle. Imaginez un robinet qui se ferme progressivement alors que la demande s’accroît : le cocktail est parfait pour soutenir un nouveau cycle haussier.
Un objectif à 5 791 $ : utopie ou prophétie ?
Dans ce contexte, certains experts osent un pronostic audacieux : voir Ethereum culminer à 5 791 $, un niveau calqué sur la multiplication historique des sommets précédents (4 878 $ en 2021) par un coefficient de 5 à 7 . Malgré la volatilité inhérente aux cryptos, le MVRV Ratio – indicateur comparant valeur de marché et prix réalisé – reste modéré, autour de 1,5, preuve que l’optimisme n’est pas démesuré mais mesuré.
Parmi les catalyseurs potentiels : l’adoption institutionnelle via des ETF spot sur Ethereum et l’accélération du burn on-chain. Chaque token brûlé alimente la rareté, attirant de nouveaux investisseurs, qui eux-mêmes stimulent encore le burn… une dynamique presque cinématographique.