Les régulateurs américains ont donné leur approbation finale aux fonds négociés en bourse au comptant qui détiennent l’éther d’Ethereum (ETH), donnant aux Américains l’accès à une deuxième crypto-monnaie majeure via des véhicules faciles à échanger.
Cette décision vient couronner un processus de plusieurs années pour obtenir l’approbation des ETF sur l’éther par la Securities and Exchange Commission (SEC) et fait suite à l’approbation par le régulateur des ETF sur le bitcoin (BTC) en janvier. Le fait de regrouper l’éther dans un ETF pourrait les rendre plus attrayants pour les investisseurs conventionnels, car les fonds peuvent être achetés et vendus via des comptes de courtage traditionnels. Depuis leur lancement en janvier, les ETF sur le bitcoin ont attiré des dizaines de milliards de dollars d’investissement.
Il y a quelques semaines à peine, l’approbation ne semblait pas acquise. Mais fin mai, les responsables de la SEC ont brusquement commencé à dialoguer avec les émetteurs d’ETF en devenir après un long silence. Puis, le 23 mai, le régulateur a approuvé un dossier clé, ouvrant la voie à une approbation complète grâce à la dernière décision.
Impact sur le prix d’Ethereum
L’approbation et le début de la négociation des ETF spot bitcoin en janvier, qui sont devenus le lancement le plus réussi de l’histoire des produits négociés en bourse en termes de rapidité avec laquelle l’argent y afflue, ont poussé le prix de la plus grande crypto-monnaie vers de nouveaux sommets historiques après avoir bondi de plus de 58 % en seulement deux mois.
Certains analystes prédisent que même si un ETF ETH spot pourrait faire monter le prix de l’éther jusqu’à 6 500 $, les entrées dans ces fonds ne seront pas aussi élevées que pour leurs homologues axés sur le bitcoin.
Le cabinet d’études Steno Research prévoit que les ETF nouvellement lancés pourraient générer des entrées de capitaux de 15 à 20 milliards de dollars au cours de la première année, soit à peu près la même valeur que les ETF Bitcoin spot en seulement sept mois. Ethereum ne bénéficie pas de « l’avantage du premier entrant » dont bénéficiait Bitcoin et il lui manque un argument fort tel que la croyance en « l’or numérique » du Bitcoin parmi de nombreux partisans, selon un rapport du cabinet.