Faits Divers

La nouvelle tendance: se tokeniser

Zambrotta

Le phénomène ne risquait pas de tarder. Boris Akimov, agriculteur russe, est en passe de devenir la première personne à tokeniser sa main d’oeuvre.

Akimov est le fondateur de LavkaLavka, écosystème agricole mettant les agriculteurs en relation avec les ménages ayant besoin de son expertise. Pour accéder à ses services, les clients devront passer par le token Biocoin. « Plus la demande de mes talents est importante, plus la valeur des tokens sera élevée. »

L’auto-tokenisaton

Il prévoit de consacrer deux jours par semaine à louer son temps de travail, soit 832 heures par an, en supposant une journée de travail de huit heures. En fixant une échéance de 4 ans à ces tokens, cela représente un total de  3328 heures, soit 12 millions de secondes de temps disponible. « Le plan est donc de créer 12 millions de tokens, » dit-il,« chacun d’eux permettant d’accéder à une seconde de mon temps! »

L’idée de l’auto-tokenisation a également été envisagée par Andreas Antonopolous, l’un des principaux militants de la blockchain, qui anticipe un avenir proche où même les enfants émettront leur propre crypto-monnaie servant d’extension de soi-même et expression de personnalité.

Sasha Ivanov, fondatrice de Waves, la plateforme blockchain sur laquelle Akimov prévoit de créer son Biocoin, approuve l’idée, la qualifiant d’: « application intéressante et innovante des technologies blockchain », en affirmant que cette offre n’est pas différente des diverses formes de tokenisation utilisées par les [autres] crypto-monnaies.

L’auto-tokenisation semble prendre son envol en Russie, surtout chez la startup TokenStars qui proposent aux personnalités issues des mondes sportifs et cinématiques la possibilité de tokeniser leurs images de marque. Parmi ses ambassadeurs figurent les footballeurs Gianluca Zambrotta et Lothar Matthäus.

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