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La cartographie du génome humain sur la blockchain

Il s’agit de la toute dernière ICO allemande à se manifester sur le marché et, selon les plans ambitieux de Shivom, le grand public sera en mesure de cartographier son génome personnel pour la modique somme de 900 $, même si l’équipe du projet affirme que ce chiffre pourrait passer à 100 $ au cours des prochaines années.

L’accès à notre empreinte génétique nous donne une idée beaucoup plus précise des maladies auxquelles nous sommes prédisposés, ainsi que les types de traitements qui seraient les plus efficaces pour nous faire soigner.

GESTION PERSONNALISÉE DES DONNÉES

Cependant, pour que nous puissions comprendre nos génomes, la base qui contient ces données doit être aussi vaste que possible afin que la communauté biomédicale puisse analyser « séquences du génome représentant l’éventail complet des variations naturelles humaines, » selon l’énoncé de mission du projet.

Toutefois, c’est aussi le genre d’informations qui peut être utilisé contre vous. L’une des grandes préoccupations de notre époque, c’est une industrie de plusieurs milliards de dollars qui est en train de recueillir une masse de données sans l’approbation du public, restreignant ainsi l’accès de certains groupes à certains produits ou services en raison de leur profils génétiques.

Selon le modèle de Shivom, par contre, toutes les données du génome personnel sont sécurisées par une blockchain à laquelle seuls les utilisateurs disposant des informations d’identification adéquates pourront accéder. Les individus auront alors la possibilité de vendre ou de donner leurs propres données uniquement aux instituts de recherche ou aux entreprises médicales s’ils le souhaitent.

Selon Dr Axel Schumacher, co-fondateur et PDG de Shivom, « il s’agit d’un marché d’un trillion de dollars » et cela implique la construction du « plus grand centre de données génomiques et médicales de la planète. »

Les fonds recueillis lors de l’ICO serviront à la création d’écosystèmes, à la commercialisation et à la construction d’infrastructures. « Nous visons à avoir au moins un laboratoire de séquençage génomique sur chaque continent, » a ajouté M. Schumacher.

Un projet aussi ambitieux n’a guère de chances de réussir sans la sensibilisation du public. Pour accroître sa notoriété, l’entreprise s’est associée à DigitalX, une société de conseil cotée à la crypto-bourse ICO australienne, qui a déjà conduit le lancement de grands ICOs tels que SingularityNET et Bankera.

 

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