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Les start-ups de la blockchain s’éloignent des discours révolutionnaires

Selon certaines estimations, il existe actuellement plus de trois mille ICOs aujourd’hui sur le marché. Et bien que l’élan des start-ups de la blockchain ait ralenti de façon spectaculaire depuis aôut 2018, cette réduction d’activité est en partie attribuable à une maturité croissante du marché.

Les ICOs se transforment lentement en STO – des entités qui sont conformes à la réglementation en vigueur, et les tokens deviennent de plus en plus de véritables utility tokens. Dans le même ordre d’idées, il y a également un changement notable dans la façon dont ces startups cherchent à résoudre les problèmes de l’industrie.

Auparavant, les ICO et d’autres start-ups de la blockchain cherchaient à proposer des produits autonomes pour remplacer des produits déjà existants sur le marché. Néanmoins, jusqu’à présent du moins, il n’y a pas d’exemple d’adoption massive d’un tel produit, et encore moins de ce renversement que nous avait promis cette nouvelle technologie distribuée.

Evolution privilégiée à la place de révolution

C’est dans ce contexte que les nouveaux arrivants dans l’espace ICO commencent à proposer des solutions blockchain pour complémenter des solutions industrielles existantes plutôt que de les remplacer.

Cette nouvelle tendance est connue sous le nom de « Blockchain as a Service ». Un exemple de ce phénomène est Cryptyk. Le projet vise à créer une nouvelle couche blockchain aux fournisseurs de solutions de cloud existants tels que Google et AWS.

De par leur nature centralisée, ces services cloud sont vulnérables aux tentatives de piratage. L’exemple récent d’Uber présente un cas typique. Avec sa couche blockchain, Cryptyk souhaite étendre – et non pas remplacer – ces services, appuyant ces industries en remédiant à leurs inconvénients.

Ce modèle Blockchain-as-a-Service risque de devenir la véritable source des changements apportés par la technologie blockchain. Et si c’est le cas, c’est une tendance évolutionnaire – et non pas révolutionnaire – qu’annoncent les ICOs en 2019, appuyant en même temps la thèse selon laquelle les crypto-monnaies finiront par complémenter les systèmes monétaires traditionnels plutôt que de les remplacer.

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