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« L’agriculture biologique passe à la vitesse supérieure à l’ère de la Blockchain » – PDG de Fieldcoin

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L’agriculture biologique dans les pays développés s’est efforcée ces dernières années d’attirer de nouveaux agriculteurs dans l’industrie, sans compter que la consommation de produits biologiques continue elle-même à croître. L’un des obstacles à cette expansion étant les problèmes techniques rencontrés par les producteurs pour se convertir à un mode de production biologique. Un autre, cependant, a été la confiance des consommateurs.

Plus précisément, les producteurs biologiques luttent pour répondre aux demandes plus rigoureuses des consommateurs sur la provenance, définies par le New Zealand Sustainability Business Network comme « l’histoire, la distribution, l’emplacement et l’application des produits… pour assurer la fiabilité des allégations de durabilité dans les domaines des droits de l’homme, du travail et de l’environnement ».

En d’autres termes, les produits biologiques et le phénomène plus large « Farm-To-Fork » (de la ferme à la table) ne sont pas des candidats naturels pour les marchés d’exportation où la conformité aux normes de qualité devient pratiquement impossible à vérifier. Mais cela est sur le point de changer – selon certains – avec le développement d’une nouvelle technologie basée sur la blockchain.

« F2F facilité par P2P »

« F2F (Farm-to-fork) et les produits biologiques bénéficieront massivement de l’injection de confiance qui découlera de la technologie Blockchain », déclare Marc Couzic, PDG de Fieldcoin, une start-up anglaise dont l’ICO se prépare à jouer un rôle de premier plan dans la prochaine révolution agricole inspirée par la blockchain.

« L’agriculture biologique dépend d’un certain nombre de facteurs – la lumière du soleil, le CO2 et les précipitations, par exemple – qui peuvent dorénavant être enregistrés grâce à une technologie de mesure basée sur la blockchain qui fournit des données localisées vérifiables et authentiques qui, à leur tour, renforceront la confiance des consommateurs ».

Avec de tels avantages, la prochaine étape naturelle – selon M. Couzic – est de délocaliser davantage d’aspects de l’économie agricole vers la blockchain dans le but de rationaliser – et de financer – la production agricole elle-même.

Tandis que certains sceptiques mettent en doute les avantages de la technologie de la blockchain dans le secteur de la logistique et de la chaîne d’approvisionnement en général, un certain nombre de figures de proue dans l’espace de développement de la crypto-tech semblent être en accord avec les perspectives de M. Couzic.

La semaine dernière, Joseph Lubin, l’un des initiateurs de la blockchain Ethereum, a déclaré que les banques et la chaîne d’approvisionnement seraient selon lui les premiers candidats sur la liste des industries susceptibles de subir des perturbations majeures.

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