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La France prépare une réglementation crypto-accomodante

Drapeau France Crypto

La position du gouvernement francais à l’egard du phénomène crypto est restée floue jusqu’à présent. En Mars, Bruno Le Maire, ministre de l’économie avait déclaré que la blockchain apportait des « opportunités sans précédent » et que  «  le Bitcoin n’était que le précurseur … La blockchain va offrir des opportunités inédites à nos start-ups [françaises] ».

Un mois plus tard, le gouvernement a pris les investisseurs de court en annonçant ses décisions pour le moins controversées sur la fiscalité crypto. Le Conseil d’État avait reclassé les crypto-monnaies en « valeurs mobilières » , ramenant ainsi le taux d’imposition applicable de 45% à 19% uniquement pour les plus-values occasionnelles. Pour Sebastien Choukroun, directeur du Blockchain Lab chez PwC, cette fiscalité reste trop lourde pour les experts de la blockchain, qui peuvent ainsi se voir tentés de quitter le pays.

VERS UNE LEGISLATION ACCOMODANTE

C’est dans ce contexte que Pierre Person, député chargé par l’Assemblée nationale de rapporter sur les crypto-monnaies à l’Assemblée nationale, a été accueilli hier soir à Paris lors d’un meetup CryptoMonday, organisé par un public crypto en quête de certaines précisions de la part de l’état français par rapport à son orientation vis-à-vis du phénomène blockchain.

Le député a expliqué que l’état va clarifier sous peu sa position sur le sujet en le traitant en deux volets: « fiscal et technologique », la priorité étant axée pour le moment sur ce premier. Il affirme également que l’état est conscient que « la lutte restrictive n’est pas la solution » et que cela entraine « la fuite des investisseurs vers d’autres pays européens».

Person a également rajouté qu’un travail important restait à charge pour « assurer une position homogène au niveau européen afin d’éviter un dumping fiscal ». Il a enfin conclut que « la nouvelle génération de députés de LREM » est majoritairement « ouverte sur le sujet » et que leur priorité est de faire en sorte que « la France ne loupe pas la révolution blockchain … après avoir loupé celle d’internet. »

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