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Allemagne: législation existante jugée adéquate

Selon les dernières informations, les régulateurs allemands vont suivre l’exemple suisse en traitant les ICOs au cas par cas plutôt que d’adopter une réglementation ciblée.

Le régulateur financier, la Bundesanstalt für Finanzdienstleistungsaufsicht (BaFin), a publié une note sur les ICOs pour les sociétés souhaitant émettre des tokens en Allemagne.

La question pour le régulateur est de savoir « … si les tokens sont considérés comme des instruments potentiellement impactés par la réglementation en vigueur. »

LÉGISLATION EN FONCTION DU TOKEN

La semaine dernière, la Suisse a donné des éclaircissements sur la manière dont les régulateurs traiteraient les ICOs, classifiés en quatre catégories avec une réglementation différente selon le type de token proposé. Notatmment, elle a distingué les tokens de service des titres tokenisés, les premiers étant exemptés des lois existantes sur les valeurs mobilières.

Certains tokens peuvent octroyer des droits de vote, tandis que d’autres sont plus proches des instruments financiers. Pour qu’un token ICO soit considéré comme un titre, il « … devrait être cessible et négociable sur les crypto-bourses. »

La déclaration de BaFin suggère que tous les ICOs devraient être couverts par la législation européenne existante en matière de valeurs mobilières et d’actifs traditionnels, ainsi que par les lois allemandes sur les investissements en capital et les assurances. Les responsables des ICOs sont tenus de vérifier leur offre « … afin de se conformer sans faille aux exigences légales. »

Toujours dans la même ligne que les Suisses, BaFin se garde d’offrir des recommandations générales, préférant examiner chaque ICO individuellement. Les tokens feront l’objet d’un examen précis au cas par cas. Si une entreprise envisage de réaliser une vente de tokens en Allemagne, mais n’est pas sûre des formalités, elle est invitée à contacter BaFin pour obtenir les renseignements nécessaires.

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